Licence AgroTIC

Les réponses fondamentales que la mise en place de la formation en AgroTIC vient apporter pour les apprenants sont :

• Augmenter la productivité de l’agriculture et des activités connexes en tenant compte des changements climatiques.
• Maîtriser le secteur du vivant et les technologies de l’information.
• Associer un contenu de haut niveau avec une approche par projet, directement opérationnelle.
• Avoir le sens du concret et la capacité à appréhender les systèmes complexes de l’agriculture.
• Offrir une plate-forme pour la maîtrise des prix des denrées de première nécessité et de sauvegarde du pouvoir d’achat des ménages.
• Optimiser les circuits de distribution de ces denrées, en évitant les pertes, en valorisant l’offre des producteurs locaux, celle des transformateurs et industriels locaux engagés à la fois dans une amélioration de la qualité des produits et de la maîtrise des prix.

Les promotions de cette licence chercheront à accompagner plusieurs acteurs dans le domaine de l’agriculture. Cela, dans le cas où ils ne se décideraient pas à entreprendre eux-mêmes des activités dans le domaine agricole et des TIC.

Les premiers bénéficiaires des offres sont les producteurs du bassin arachidier du Sénégal qui sont parfois trop enclavés pour pouvoir bénéficier des mêmes avantages que ceux de la zone des Niayes.

En effet, ce sont eux qui ont le plus besoin d’aide, et sans eux, rien n’est possible car ils couvrent la plus grande partie du territoire national. Ces producteurs sont souvent en charge d’une famille élargie et n’ont accès qu’à très peu de technologies. 

De ce fait, nous incluons dans les systèmes d’information intégrés par l’intermédiaire de SMS, ou par des acteurs locaux (chefs de villages, instituteurs, réseaux d’intermédiaires franchisés) via SMS ou Smartphone.

La valeur ajoutée première du projet est de faciliter l’accès aux conseils agricoles et à la commercialisation des produits de ces producteurs. 

Structurés en filières spécifiques ou génériques (primeurs, céréales, bétail, pêche, fruits, arachide, …), les acteurs opérationnels de la chaîne de valeur sont tous connectés, à savoir :

Fournisseurs d’intrants et de matériel agricole, transporteurs, transformateurs, petits commerçants, grossistes, exportateurs, importateur étrangers. Enfin, au-delà des acteurs opérationnels, de nombreux acteurs institutionnels ou non souhaitent pouvoir agir sur ces réseaux pour anticiper les pénuries, sponsoriser certaines étapes critiques, mesurer l’efficacité de certains investissements… Banques, Ministères et ONGs grandes ou petites disposent via une interface web d’un suivi global, avec des possibilités allant jusqu’aux données atomiques, datées et géo-positionnées.

Les bénéfices

Pour les producteurs :

• Une optimisation des choix et méthodes agricoles suivant les saisons.
• Une connaissance anticipée de ses rendements.
• Une traçabilité de ses méthodes de production et donc une éligibilité à l’export.
• Une connaissance des prix pour la négociation de la vente de ses produits.
• Une crédibilité acquise face aux banques et donc un accès au crédit.
• Une meilleure capacité de négociation face à ses fournisseurs.

Pour les autres :

• Les banques trouvent des clients solvables.
• Les fournisseurs réduisent leurs coûts de distribution.
• Les commerçants obtiennent une source fiable à prix négocié.
• Les transporteurs et transformateurs optimisent leur flux.
• Les exportateurs et importateurs ont une meilleure visibilité sur les activités des producteurs.
• Les ONGs savent ce qui se passe en détail dans leurs zones d’intervention.
• Les Ministères suivent les évolutions et mesurent les besoins réels